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18 juin 2021

Trouver le bon équilibre vers une économie plus verte

L'assurance repose sur la potentialité d’occurrence d’événements futurs. Son succès s’appuie sur leur compréhension en ayant la meilleure vision possible de l'avenir. L’équipe prospective du Groupe AXA a réalisé une analyse de « futurs possibles » et de leurs enjeux dans les domaines de l'environnement, de la socio-économie et de la santé. Cette exploration prospective vise à identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre dès aujourd’hui pour que dans les vingt prochaines années nous puissions construire un monde plus juste, plus sûr et plus résilient.

Consultez le rapport de prospective d’AXA 2021

Pour en savoir plus sur ces "futurs possibles" et sur la manière dont les assureurs joueront un rôle clé en tirant le meilleur parti de leur expertise en matière de risques et contribuer à rendre le monde plus vert.

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Trouver le bon équilibre vers une économie plus « verte » : les tendances en matière environnementale

« Croissance verte », « Business as Usual » et « Doughnut Economics » sont les trois trajectoires vers 2040 explorées par l’équipe prospective du Groupe AXA pour dégager les tendances qui peuvent conduire vers un avenir plus écologique. Ces trajectoires possibles s'appuient sur des enjeux clés susceptibles de façonner les prochaines décennies - et d'affecter les sociétés de demain.

Les effets du changement climatique s'accélèrent - et il est désormais largement admis que l'activité humaine est la principale contributrice. Les conséquences sont  claires pour les scientifiques : en raison du changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquents. La bonne nouvelle est que les parties prenantes de la société ont davantage pris conscience de l’origine humaine du changement climatique qu'elles ne l'étaient ces dernières décennies. Les gouvernements réagissent favorablement aux demandes croissantes de la société, qui réclame des actions plus fortes : leurs engagements en matière de réduction des émissions de CO2 ont notamment été renforcés dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat. Les entreprises jouent également leur rôle : de grandes banques, des producteurs de pétrole et de gaz, ou encore des compagnies aériennes figurent parmi ceux qui s'engagent à atteindre une neutralité carbone d'ici le milieu du siècle. Néanmoins, la coopération internationale est souvent insuffisante. Le sommet des Nations unies sur le climat de 2019 a été décevant et la pression est de plus en plus forte pour convenir de nouvelles mesures.

Pour se conformer à l'accord de Paris sur le climat, il serait nécessaire de réduire les émissions de CO2 de 7 % chaque année[1].  Comme on l'a vu en 2020 lors des périodes de confinement, cela peut engendrer un coût social et économique important. Il est encore temps pour pouvoir inverser la tendance - de protéger la nature et la biodiversité dont la société dépend - mais cette fenêtre d'opportunité se rétrécit. Si toutes les parties prenantes n'agissent pas rapidement, le climat pourrait basculer dans un changement potentiel brutal et irréversible d'ici quelques décennies[2].  On ne peut pas prédire l'avenir - car il dépend de multiples facteurs économiques, géopolitiques et technologiques - mais deux questions seront particulièrement déterminantes :

  • La première concerne l’effectivité de la coopération internationale : Après la crise du Covid-19, le monde va-t-il évoluer vers l'unilatéralisme ? Les gouvernements préféreront-ils une approche du "chacun pour soi" ? Ou le monde verra-t-il réapparaître le type de multilatéralisme au profit de la lutte contre le réchauffement climatique ?
  • La deuxième question concerne la croissance économique : La plupart des pays du monde continueront-ils à rechercher la croissance à tout prix ? Ou repenseront-t-ils leurs modèles économiques et de développement ? Prendront-t-ils en compte la nécessité de protéger l'environnement ? Enfin, entre les différents modèles de croissance économique, comment s'assurer de trouver le bon équilibre pour un avenir plus vert et plus durable?

Pour tenter de répondre à ces questions, l'équipe de prospective du Groupe AXA a spéculé sur des scénarios plausibles, fictifs mais basés sur la science et des données. Dans l'un d’entre eux , 2032 est l'année où l'un des mégalopoles les plus innovantes, Dubaï, doit se relocaliser vers le sud en raison de conditions climatiques extrêmes.

Que se passerait-t-il si Dubaï devait s'installer en Tanzanie (au climat plus tempéré) après une série de canicules dans le golfe Persique ?

À deux cents kilomètres du port de Dar es Salaam, une nouvelle ville est en train de prendre forme. Il s'agit de Dubaï-Afrique, qui accueillera bientôt près d'un demi-million de personnes. La ville a été construite en dix-huit mois seulement sur des terrains inoccupés loués au gouvernement tanzanien. Les Émirats arabes unis (EAU) ont décidé de construire cette ville après une série de vagues de chaleur entrainant des effets catastrophiques et un effondrement des revenus du pays provenant du pétrole et du gaz. Les citoyens ont déjà commencé à arriver de Dubaï - la plupart travaille dans les secteurs florissants de la finance et dans le secteur des services de la nouvelle ville. Dubaï-Afrique a été saluée dans le monde entier pour son approche environnementale. La ville produit sa propre énergie renouvelable à partir de panneaux solaires géants, situés dans la savane tanzanienne.

Dans cette fiction, la relocalisation est accueillie avec enthousiasme par la communauté internationale pour son approche environnementale innovante. La nouvelle ville africaine accueille également la COP42 de 2039, une étape importante par ses avancées géopolitiques - un accord contraignant est conclu qui fixe un cadre à faible émission de carbone pour toutes les transactions d'actifs.

Consultez le rapport de prospective d’AXA 2021 pour en savoir plus sur ces "futurs possibles" et sur la manière dont les assureurs joueront un rôle clé en tirant le meilleur parti de leur expertise en matière de risques et contribuer à rendre le monde plus vert.

Sources

[1] A 7.6% reduction in annual emissions is needed every year from 2020 to 2030 to cap global warming at 1.5°C. UN Environment Program (2020), “10 things to know about the Emissions Gap 2019”.
[2]Evidence is mounting that tipping point events (e.g. loss of the Amazon rainforest or the West Antarctic ice sheet) are not so unlikely and would commit the world to long-term irreversible changes. Timothy M. Lenton (2019), “Climate tipping points — too risky to bet against”, Nature
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